L’AJEC21 à la COP 22 : « les pays entrent dans le dur des négociations »

Photo Fadel Senna / AFP

Marc Cherki, journaliste au Figaro, fait partie de la délégation AJEC21 (AJE & JNE) emmenée par Carine Mayo à Marrakech. Il écrit : « L’instance mise en place après l’accord de Paris, appelée CMA (Conférence pour la mise en œuvre de l’accord de Paris), doit instaurer les futures règles du jeu. Or des différends subsistent entre pays développés et plus pauvres.

Ce mardi 15 novembre, le volet politique des négociations sur le changement climatique a débuté à la COP22, qui a ouvert ses portes le 7 novembre à Marrakech. Pour marquer la fin des débats techniques, 56 chefs d’État et de gouvernement, dont plus d’une trentaine venant d’Afrique, se sont succédé ce mardi 15 novembre, à la tribune de la salle plénière du nouveau centre de congrès Bab Ighli de la «ville ocre». Outre Ban Ki-moon qui a livré son dernier discours en tant que secrétaire général des Nations unies, le roi du Maroc Mohammed VI et François Hollande se sont exprimés.

En comparaison avec le sommet de Paris l’année dernière, l’engouement a été douché après l’annonce de l’élection à la tête des États-Unis de Donald Trump, qui menace de sortir de l’accord de Paris. Un exemple de ce manque d’entrain? De nombreuses places sont restées vides dans la grande salle plénière, notamment dans la partie réservée aux observateurs et aux invités, à cause de défections intervenues depuis l’élection américaine, notaient plusieurs experts.

Après avoir indiqué que l’accord de Paris, obtenu le 12 décembre 2015 au terme de la COP21, avait été ratifié en un temps record par «100 pays qui représentent plus des deux-tiers des émissions de gaz à effet de serre» (pour l’heure, 109 États qui totalisent 75% des rejets), François Hollande a souligné que «l’accord est irréversible en droit (…) et dans les consciences». Une raison suffisante, selon lui, pour que «les États-Unis respectent les engagements qui ont été pris». La France «mènera ce dialogue avec les États-Unis, dans un esprit d’ouverture mais avec exigence», a ajouté le président de la République qui compte mener ces discussions au nom «des 100 États qui ont ratifié l’accord»…

Article complet sur Le Figaro, par Marc Cherki