COP 22 : l’AJEC21 emmène une délégation de journalistes au Maroc

Le voyage organisé au Maroc durant la COP22 par Carine Mayo, présidente des JNE et co-présidente de l’AJEC21, va permettre à une délégation de journalistes adhérents des JNE (Journalistes écrivains pour la Nature et l’Ecologie) et de l’AJE (Association des Journalistes de l’Environnement) de participer aux conférences, de rencontrer et d’interviewer des chercheurs, des diplomates, des responsables associatifs et des ONG, des entrepreneurs, et d’effectuer des visites de site.
Au programme des visites : la centrale solaire Noor*, les Agdals (procédés de mise en valeur des milieux forestiers et pastoraux, pratique de gestion emblématique de la montagne berbère dans l’Atlas marocain) + le village Tizi N’oucheg* ; la vallée d’Asni (approche agro-écologique de l’arboriculture) + la palmeraie* ; le Centre de la Terre (stages de formation à usage des entreprises pour former des personnels aux techniques de construction en terre crue) + Aloe d’Agafay (projet d’écotourisme) ; rencontre avec Thierry Ruf, chercheur et professeur associé à l’IRC Supagro Montpellier, spécialiste du développement comparé des agricultures irriguées.

Les médias représentés sont : Biofil, Afrique agricultures, RFI, Science et Vie, Ecologik, National Geographic, Global Magazine, Le Figaro, Plantes et Santé, France Culture, France Inter, France Info, Politis, L’Hôtellerie-Restauration, Développement durable et émergence de l’Afrique, Le Pélerin…

* Inaugurée en février 2016, la centrale solaire de Noor est comme un mastodonte de l’énergie solaire : sa première tranche déjà en activité, Noor 1, couvre 480 hectares et produit 500 gigawatts-heures par an, soit la consommation de 600 000 Marocains. Pour Rachid Bayed, directeur de la réalisation chez Masen (Moroccoan agency for solar energy) : « c’est la plus grande centrale solaire thermique à concentration avec une seule turbine ».

* Tizi N’oucheg, village marocain rendu autonome par ses habitants, doté d’un système de récupération des eaux usées qui, après un processus naturel de décantation et de filtrage, permet d’arroser les cultures et donc d’étendre les surfaces agricoles

* La Palmeraie de Marrakech compte plus de 100 000 arbres, principalement des palmiers, sur environ 15 000 hectares ainsi qu’une production de dattes et un potager. Elle représente un patrimoine naturel et touristique au Maroc car elle est à la fois constituée d’une nature luxuriante et d’un urbanisme ultramoderne.