3 novembre 2016 : « Conférence pré COP22 », AJEC21 (AJE et JNE)

La « Conférence pré COP22 », organisée par l’AJEC21 (AJE et JNE réunis pour le climat du 21ème siècle), avec l’aimable soutien de Acheter OmiseGo l’Agence Parisienne pour le Climat a été un grand succès. L’objectif a été de faire le point sur les questions climat, les problématiques et enjeux de la COP22 au Maroc, dans la continuité de la COP21, avec un panel de chercheurs et d’experts.

Orateurs, de g. à d. (photo E. Amar) :
Bernard Tardieu, président de la commission énergie et changement climatique de l’Académie des Technologies
Thierry Lebel, hydrologue, directeur de la mission pour la promotion de l’interdisciplinarité et de l’intersectorialité à l’IRD
David Levai, chercheur senior en coopération internationale sur le climat, de l’IDDRI
Stéphanie Thiébault, directrice de l’Institut écologie et environnement du CNRS, et Françoise Gaill, ex-directrice de cet institut et coordinatrice du Conseil scientifique de la dream-trading.ci/melbet-promo-code-and-deposit-bonus Plateforme océan et climat.

Rencontre co-animée par Esther Amar, présidente de l’AJE et Carine Mayo, présidente des JNE.

Stanford : 100% énergie renouvelable possible pour le monde entier

MARK JACOBSON: COMBATING CLIMATE CHANGE WITHOUT NUCLEAR ENERGY

Mark Jacobson (Stanford, USA): combattre le réchauffement climatique sans énergie nucléaire

L’Université américaine publie une étude énergétique sur 139 Etats dans le monde qui montre que la planète pourrait parfaitement n’utiliser que les énergies renouvelables en 2050. Ce scénario supprime complètement les énergies fossiles et le nucléaire.  Mark Jacobson, ingénieur de l’université californienne de Stanford, explique : « Nous avons développé des plans pour transformer les infrastructures énergétiques tous usages actuelles (électricité, transports, chauffage/climatisation, industrie, agriculture, forêts, pêche) de 139 pays en des systèmes alimentés par le vent, l’eau et le soleil, annonce Jacobson en introduction de son étude en cours de finalisation. Cette feuille de route prévoit 80% de conversion en 2030, et 100% en 2050 ».

Le travail a d’abord consisté à mesurer le fossé qui sépare la conversion des énergies fossiles en énergie prêtes à l’usage de celles des énergies renouvelables. L’extraction, le transport et la transformation du charbon, du gaz, du pétrole et de l’uranium en chaleur, en électricité et en carburant nécessite en effet une forte consommation énergétique tout le long de la filière d’approvisionnement jusqu’au consommateur final http://www.dream-trading.ci/melbet-promo-code-and-deposit-bonus. Les énergies renouvelables ont, elles aussi, des dépenses de transports, mais ne nécessitent pas d’extraction, ni de transformation pour être utilisées. Les chercheurs ont converti ces dépenses en GigaWatts. Il en ressort que le mix énergétique mondial actuel très basé sur les énergies fossiles exigera 20600 GW en 2050 pour son approvisionnement contre 12100 en 2012. Le scénario 100% renouvelable exigera, lui, 11800 GW en 2050, soit une moindre consommation énergétique mondiale de 42%.

Conférence vidéo de Mark Jacobson

Article complet sur Sciences et Avenir, par Loïc Chauveau

Conférence de Quito (Equateur) : orienter les objectifs universels du développement durable pour 2030

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Dans le prolongement de l’Accord de Paris sur le climat, le rendez-vous de Quito (Equateur) s’est tenu du 17 au 20 octobre. Peu médiatisé en Europe et en France, il est pourtant décisif. Programmé tous les vingt ans, ce rendez-vous mondial fixe un agenda d’actions partagé par les métropoles du Nord et du Sud, solidaires face aux défis du développement durable, pour réclamer aux Etats l’avènement d’une «diplomatie des villes». Plus de la moitié de l’humanité est désormais urbaine. C’est un bouleversement majeur. Et en 2030, ce sont plus de 60% des habitants de la planète qui vivront dans des villes. En 2050, 70% !

La Conférence des Nations unies sur le logement et sur le développement urbain durable (Habitat III) qui a fixé «Le Nouvel Agenda Urbain» – une feuille de route mondiale pour les vingt prochaines années – s’impose comme une étape décisive dans un long cheminement collectif. Le rendez-vous de Quito (Equateur) du 17 au 20 octobre s’est inscrit à un moment historique décisif dans le prolongement de l’Accord de Paris sur le climat de décembre 2015 et ce qu’il veut, c’est orienter les objectifs universels du développement durable pour l’horizon 2030…

Article complet sur liberation.fr par Roland Ries sénateur, maire de Strasbourg et Mauricio Rodas maire de Quito (Equateur)

3 nov. 2016 : « Conférence pré COP22 », organisée par l’AJEC21 (AJE et JNE)

3 novembre 2016 : « Conférence pré COP22 », AJEC21 (AJE et JNE réunis pour le climat du 21ème siècle). Avec un panel de chercheurs et d’experts : CNRS, IDDRI, IRD, Académie des Technologies.
Objectif : Faire le point sur les questions climat, les problématiques et enjeux de la COP22 au Maroc, dans la continuité de la COP21.
Orateurs:
Thomas Spencer, directeur du programme Climat de l’IDDRI
Stéphanie Thiébault, directrice de l’Institut écologie et environnement du CNRS, et Françoise Gaill, ex-directrice de cet institut et coordinatrice du Conseil scientifique de la Plateforme océan et climat
Thierry Lebel, hydrologue, directeur de la mission pour la promotion de l’interdisciplinarité et de l’intersectorialité à l’IRD
Bernard Tardieu, président de la commission énergie et changement climatique de l’Académie des Technologies

Rencontre organisée par Esther Amar, présidente de l’AJE et co-animée avec Carine Mayo, présidente des JNE.

Kigali, réunion de la dernière chance pour lutter contre les HFC

© AFP PHOTO / LIONEL BONAVENTURE

© AFP PHOTO / LIONEL BONAVENTURE

Lors de la 28ème réunion à Kigali du Protocole de Montréal sur la protection de la couche d’ozone qui se clôture ce vendredi 14 octobre 2016, les représentants de 197 pays tentent de trouver un accord pour mettre à un terme à la production et la consommation des gaz hydrofluocarbures (HFC), redoutables gaz à effet de serre. Ils sont notamment utilisés dans la réfrigération et l’air conditionné.

« Personne ne nous pardonnera si nous n’arrivons pas à un compromis lors de cette conférence », a déclaré Erik Solheim, le directeur du programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) qui a ouvert les discussions jeudi 13 octobre.

L’enjeu est en effet important : l’élimination des hydrofluorocarbures (HFC) pourrait réduire de 0,5°C le réchauffement mondial d’ici à 2100. Un accord permettrait aussi de donner un signal positif à quelques semaines de la COP22 prévue au Maroc.

Au cœur des discussions : s’accorder sur un calendrier pour l’élimination progressive de ces gaz. Pour cela, les pays tenteront de concilier les points de vue par exemple entre les grands consommateurs de systèmes de réfrigération comme l’Inde et les pays du Golf, et ceux qui au contraire, en consomment peu comme en Afrique. Les négociateurs devront par ailleurs se mettre d’accord sur le financement du remplacement des HFC.

Les réunions informelles se sont poursuivies jusqu’à tard dans la soirée. « Les heures sont comptées, la pression monte », analyse Maxime Beaugrand, juriste au sein du groupe de réflexion IGSD.

Article vu sur rfi.fr.afrique

COP22 : le commissaire et la CCNUCC présentent le programme

A la veille de la 22ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qui se tient à Marrakech du 7 au 18 novembre prochains, Abdelâdim Lhafi, commissaire de la COP22, et des représentants de la CCNUCC ont tenu, ce 5 octobre, au siège du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, une réunion d’information au profit des  94 missions diplomatiques accréditées à Rabat.

Cette rencontre avait pour objectif d’exposer aux représentants du corps diplomatique les détails de l’organisation de la Conférence sur les changements climatiques. Dans son allocution, Abdelâdim Lhafi a fait le point sur l’aménagement du village Bab Ighli qui comprend la Zone Bleue, sous contrôle des Nations Unies et accessible aux personnes accréditées, et la Zone Verte, gérée par le Maroc.

La Zone Bleue (160 000 m2) est réservée aux sessions plénières, aux négociations, aux réunions de groupe, aux pavillons et aux événements de haut niveau. Un pavillon Maroc y sera présent. Il mettra l’accent sur différentes thématiques (forêts et risques ; agriculture eau et résilience ; résilience et santé ; océans et littoral ; transport et innovation ; villes et territoires ; éducation et patrimoine ; genre ; finance ; énergie). Les représentants de la CCNUCC ont précisé que près de 120 expositions et 202 side-events seront organisés par les Parties et les organisations observatrices dans la Zone Bleue.

La Zone Verte (27 000 m2) est quant à elle dédiée à la société civile et à l’innovation. L’espace est divisé en 7 espaces thématiques: université ; jeunes ; genre ; arts et culture ; traditions ; territoires ; régions.

Le programme de la Zone Verte comprend des journées thématiques (jeunesse ; renforcement des capacités ; forêts ; eau ; résilience ; énergie ; océans ; transport ; villes et territoires ; genre ; éducation ; finance ; agriculture). 800 organismes (associations, universités, institutions, régions, coalitions, etc.), dont 40% d’internationaux, seront présents et plus de 500 side-events seront organisés dans la Zone Verte.

Le commissaire de la COP22 a également rappelé qu’un service de bus gratuit assurera le transport des participants accrédités entre les aéroports de Casablanca et de Marrakech, et les principaux hôtels ainsi qu’entre le site de la Conférence et les principaux hôtels. Abdelâdim Lhafi a conclu en annonçant que le village Bab Ighli sera livré aux autorités pendant la 3e semaine d’octobre. Cette même semaine, les délégations se réuniront à Marrakech pour la Pré-COP.

197 parties, 15 000 participants et 1 000 journalistes sont attendus à la COP22.

Le chef du protocole et des relations publiques de la CCNUCC et le chef de la sécurité de l’ONU ont enchaîné en détaillant les procédures d’enregistrement et d’accréditation, en présentant les scénarios pour l’ouverture de la COP22 le 7 novembre qui comprend la clôture officielle de la présidence française de la COP21 et la prise de relais par la présidence marocaine de la COP22 ainsi que l’ouverture du segment de haut niveau le 15 novembre.

Tout au long de la COP22, la CCNUCC fournira, entre autres, un programme en ligne quotidien, des informations pratiques à destination des participants, mais aussi une webdiffusion des sessions plénières et des conférences de presse.

La CCNUCC a également lancé son Information Hub en ligne (en anglais). Celui-ci fournit des informations détaillées concernant la logistique, le site Bab Ighli, l’accréditation, les événements, le segment de haut niveau, les groupes de négociations, les side-events et expositions, le plan d’action climat mondial ainsi que les dernières actualités.

Plus d’informations : http://newsroom.unfccc.int/cop22marrakechinformationhub/

Le Canada et l’UE soutiennent l’organisation de la COP22

Le 11 octobre 2016, à Rabat, deux accords de financement ont été signés au profit du gouvernement du Maroc pour accompagner l’organisation de la 22e Conférence des Parties (COP22) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, qui se tient à Marrakech du 7 au 18 novembre. Le gouvernement du Canada contribue ainsi avec un don d’1,4 million de dollars canadiens et l’Union européenne avec une enveloppe de 2 millions d’euros.

Le premier accord a été signé entre le gouvernement du Canada et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). L’ambassadrice du Canada au Maroc, Nathalie Dubé, le représentant du PNUD au Maroc, Philippe Poinsot, et le commissaire de la COP22, Abdelâdim Lhafi, ont présidé la cérémonie de signature qui s’est tenue au siège de la COP22. Ce dernier a vivement remercié le gouvernement du Canada pour sa généreuse contribution et son accompagnement pour faire de la COP à Marrakech un succès.

« Avec cette contribution, le Canada concrétise ainsi son engagement à collaborer avec ses partenaires internationaux pour mettre en œuvre l’Accord de Paris. Nous espérons que cette contribution contribuera au bon déroulement de la COP 22, à la mobilisation de toutes les parties prenantes et à ce que la parole des femmes et des plus démunis soit entendue », a déclaré l’ambassadrice Nathalie Dubé.

Le deuxième accord a été signé entre l’Union européenne et le PNUD. Rupert Joy, chef de la délégation de l’Union européenne, Philippe Poinsot, Abdelâdim Lhafi et l’ambassadeur de France au Maroc, Jean-François Girault, étaient présents pour la cérémonie de signature, à la résidence de l’Union européenne, à Rabat.

Ces contributions sont gérées par un fonds commun mis en place par le PNUD pour soutenir l’organisation logistique de la COP22, favoriser la mobilisation de la société civile, préparer les side-events et communiquer sur les activités liées à la COP22.

« Le fonds commun mis en place par le PNUD agit comme un réceptacle qui permet de fédérer un certain nombre de contributions de la part de plusieurs partenaires qui souhaitent accompagner un projet commun, la COP22. Plusieurs partenaires, s’ils le souhaitent, peuvent appuyer les efforts du gouvernement pour la COP22 en faisant une contribution à ce fonds », a déclaré Philippe Poinsot, représentant du PNUD au Maroc.

Publié sur COP22

USA : en 30 ans, le réchauffement climatique a doublé les feux de forêt

A chaque grand feu de forêt, la question se pose du lien avec le changement climatique. Sans que jamais aucun chiffre ne puisse être donné. Dans une étude publiée lundi 10 octobre par la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), des chercheurs américains estiment, pour la première fois, la part prise par l’élévation des températures dans l’augmentation récente de fréquence et d’intensité des incendies dans le Grand Ouest américain. En Californie, en juin et en juillet, ils ont provoqué de grandes évacuations ; près de 90 000 personnes ont dû abandonner temporairement leur logement.

Les conclusions des chercheurs sont éloquentes : au cours des trente dernières années, le réchauffement aurait été le principal contributeur à l’augmentation des superficies forestières parties en fumée dans l’ouest des Etats-Unis. La hausse des températures serait responsable « d’un doublement de la superficie totale de forêt brûlée depuis 1984 », écrivent les auteurs – l’équivalent de 40 000 kilomètres carrés cumulés depuis cette date. Soit, peu ou prou, la superficie de l’ancienne Aquitaine… Et ce, notent les auteurs, en dépit des sommes considérables investies par le gouvernement dans la lutte contre les incendies : plus de 2 milliards de dollars (1,8 milliard d’euros) en 2015…
 Lire article complet sur lemonde.fr par Stéphane Foucart

L’accélération du réchauffement dépasse toutes les prévisions

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Dans une tribune publiée par l’ONG Universal Ecological Fund, six climatologues internationaux alertent sur les risques d’emballement des températures et l’impossibilité de respecter l’engagement des 2°C. À la veille de la nouvelle conférence sur le climat (COP 22) qui se tiendra du 7 au 18 novembre à Marrakech au Maroc, six climatologues s’inquiètent de la dérive que connaît la hausse des températures dans une tribune cosignée et publiée par l’ONG Universal Ecological Fund (FEU-US). Un texte de sept pages baptisé «la vérité sur le changement climatique». La hausse des températures sur la Terre s’accélère et «il est nécessaire de doubler, voire tripler les efforts» pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, alertent-ils.

Alors que les signataires de l’Accord de Paris lors de la conférence climat de 2015 se sont engagés à ne pas dépasser une hausse des températures de plus de 2°C, voire de tout faire pour maintenir cette hausse en deçà de 1,5°C, les climatologues originaires des États-Unis du Brésil, d’Argentine et d’Europe (Italie, Autriche, Grande-Bretagne) estiment ainsi que la température moyenne sur la planète pourrait grimper de deux degrés Celsius par rapport à l’ère préindustrielle dès 2050.

L’objectif de ne pas aller au-delà de cette limite a été fixé pour éviter les pires effets du changement climatique, comme une forte montée du niveau des océans et une plus grande fréquence des événements météorologiques extrêmes. Le nombre de phénomènes climatiques liés au réchauffement comme les sécheresses, incendies de forêt, inondations et ouragans, a déjà doublé depuis 1990 relèvent les experts. Or, en 2015, la température moyenne sur le globe est déjà montée 1°C au-dessus de celle de l’ère préindustrielle au XIXe siècle, selon l’Organisation Météorologique Mondiale. En 2012, la progression n’était que de 0,85°C…

Voir article complet sur Le Figaro par Marielle Court

Rapport alarmant de l’UICN : Le réchauffement rend malades les océans

L’un des rapports les plus complets jamais publié sur le réchauffement des océans met en lumière une modification radicale du rythme de vie dans les océans. Avec pour conséquence la multiplication de tempêtes et la prolifération de bactéries. Les scientifiques estiment au final que ces évolutions pourraient mettre en péril la sécurité alimentaire mondiale.
Le rapport publié lundi, alors que se tient le congrès de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) réunis à Honolulu, est sans équivoque. Les recherches menées par 80 scientifiques de douze pays conduisent à un seul constat : le réchauffement climatique abîme les océans comme jamais, diffusant des maladies aux animaux comme aux êtres humains et menaçant la sécurité alimentaire partout dans le monde, met en garde un rapport scientifique publié lundi.
« Nous savons tous que les océans font vivre la planète. Nous savons tous que les océans nous fournissent une respiration sur deux, a souligné le directeur général de l’UICN, Inger Andersen. Et pourtant nous sommes en train de rendre malades ces océans »…

Voir article complet sur ouest-france.fr

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